Présentation
« Mon amour à Pompéi » est le récit d’un voyage temporel dans la fameuse ville de Campanie, au premier siècle de notre ère, juste avant la terrible éruption du Vésuve qui devait complètement ravager et engloutir la cité.
Cette folle aventure est entreprise par un juge tombé fou amoureux d’une jeune femme dont il a découvert par hasard le portrait, peint sur bois il y a presque deux mille ans. Grâce aux derniers progrès de la science, il finit bel et bien par « atterrir » dans l’empire romain. Il parvient alors, non sans mal, à retrouver cette beauté antique qu’il fera tout pour sauver du sort funeste qui l’attend…
Au-delà des péripéties de ce singulier voyage qui fournit un très bon aperçu de l’environnement et des mœurs de l’époque, le roman adresse certaines questions d’éthique que soulèveront immanquablement pas mal de futures inventions.
Introduction
L’histoire commence par un procès en assise. L’accusé est écrasé sous les charges qui pèsent contre lui, car tous les indices matériels semblent vouloir le confondre et tous les témoins - dont les déclarations concordent à la perfection - sont unanimes à le mettre en cause. Le prévenu réfute pourtant l’évidence et nie les faits en bloc. Il ne reconnaît ni la victime, ni l’enchaînement de ses propres actions, ni la scène du crime.
Devant un système de défense aussi incompréhensible que ses propres avocats renoncent à cautionner, il est finalement reconnu coupable à l’unanimité des douze jurés et condamné à la détention à perpétuité. Il continue, depuis sa prison, à clamer inutilement son innocence.
Quelques années après ce procès retentissant qui ne donne plus lieu dans les médias qu’à quelques brèves allusions dépassionnées, un scientifique – réputé pour ses travaux d’avant-garde et prix Nobel de physique - se présente spontanément devant le juge à qui avait été confiée l’instruction du dossier. Et ce qu’il a à dire en faveur du condamné est plus stupéfiant encore que tout ce que le magistrat aurait été prêt à entendre de la part du plus fou des fous à lier…
Résumé
Passe encore pour le juge Roland Lévêque, homme passionné d’histoire, qu’un doux rêveur ait pris rendez-vous avec lui pour tenter de faire innocenter un homme condamné sur la base d’un dossier où pratiquement rien ne plaidait en faveur de l’accusé. Mais on a beau s’imposer de garder en toutes circonstances l’esprit ouvert, il est des choses que l’on n’est pas prêt à entendre…
Le juge, après avoir patiemment écouté les explications du professeur Jacques Liévin et malgré la réputation de ce dernier, demeure tout aussi sceptique tant ce qui lui est révélé lui paraît incongru. Mais devant les preuves qui lui sont ensuite administrées, il est bien forcé d’admettre la possibilité de voyages dans le passé.
Conséquence inattendue, ce qui n’avait été jusqu’alors qu’un aimable fantasme prend tout à coup beaucoup plus de vraisemblance. Car faire véritablement la connaissance de l’admirable créature qu’il n’a jamais pu voir qu’à travers un portrait datant de vingt siècles n’est plus du tout une chimère. Plus du tout.
Et après une nuit très agitée, le juge décide d’être le premier voyageur temporel de l’histoire…