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  • : Futurs incertains
  • : Ce blog est dédié à la présentation de mes livres, de mes sources d'inspiration, de mes idées, à l'exposé de mes interrogations sur la nature du monde et sur l'avenir de l'humanité et, bien sûr, aux échanges avec mes lecteurs... J'écris de la science-fiction, en m'efforçant d'imaginer des récits auxquels on peut adhérer, sans tomber dans le "délire" et avec un fort contenu "humaniste".
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A méditer...

Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous nous en faisons.

  [Albert Einstein]

 

Recherche

Mes livres : où se les procurer...

 

Lire les critiques :

 

http://limaginaria.wordpress.com

(site de critiques dédié aux littératures de l'imaginaire)

 

Et (peut-être...) acheter ensuite : 

 

1. Directement sur le site de l'éditeur SANS frais de port !   

http://www.editionschloedeslys.be/

Attention : Chloé des Lys est fermé pendant les vacances scolaires !

 

2. Ou alors   (moins 5% sur le prix "couverture") :

Via Chapitre.com : http://www.chapitre.com/  

Via le Furet du Nord : http://www.furet.com/

(commerces partenaires)

... ainsi que sur de nombreuses autres librairies en ligne !

 

En cas d'urgence (!) : je dispose en permanence d'un certain nombre d'exemplaires (de tous mes romans) destinés en principe aux salons littéraires et séances de dédicace. Me contacter directement (contact@futurs-incertains.com) si vous êtes intéressé ! (le port - autour de 6 € - sera inclus dans le prix, à régler par chèque après réception)

 

Prix des ouvrages :

"Que le Diable nous emporte..." :

600 pages, 20 €

"Ainsi soit-il..." :

300 pages, 14 €

"Ta mémoire, pareille aux fables"  :

300 pages, 14 €

"Mon Amour à Pompéi" :

400 pages, 16 €

"Les Larmes de Titus" :

(la suite) 300 pages, 14 €

"Le Dilemme de Trajan" :

(la suite de la suite) 260 p. 14 €

 

 Quand on aime, on adore... 

 

Et puis, pour les propriétaires de liseuses :

sur Kobo, format epub :

https://www.kobo.com/fr/fr/search?query=Christian%20Eychloma&ac=1&acp=eychloma&ac.author=Christian%20Eychloma

ou à la FNAC, format epub :

https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=eychloma&sft=1&sa=0

sur Amazon, format kindle :

https://www.amazon.fr/s?k=eychloma&i=stripbooks&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&ref=nb_sb_noss

 

--> des ebooks bien moins chers, évidemment, que les livres classiques  !

 

 

 

23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 14:46

ascenseur-obayashi-japon thumb

 

"Que le Diable nous emporte" : un roman délirant ?

 

L'entreprise de construction japonaise Obayashi a dévoilé de nouvelles avancées sur son projet d’ascenseur qui permettrait d’aller dans l’espace d’ici 2050.

Oubliez les fusées et les navettes spatiales, la nouvelle tendance pour se rendre dans l’espace est l’ascenseur. C’est du moins ce que soutient l'entreprise de construction japonaise Obayashi. Il y a deux ans, la société a annoncé être en mesure de construire un ascenseur spatial. Le projet semble lui tenir à cœur puisque aujourd’hui encore elle prévoit de rendre son dispositif fonctionnel d’ici 2050.



 

Selon ses concepteurs, l’appareil devrait s’étendre sur plus de 96.000 kilomètres, bien loin au-delà de la ligne de Kármán située à 100 kilomètres et définissant la limite entre la Terre et l’espace. Le système permettra d’acheminer des personnes et marchandises vers une station spatiale conçue a cet effet. Il utilisera pour cela des cabines robotisées alimentées par des moteurs linéaires magnétiques.

 

La clé du projet : les nanotubes

 

Si le projet semble tout droit sorti d’une œuvre de science-fiction, la compagnie affirme qu’il peut tout à fait être réalisable grâce aux nanotubes de carbone, un matériau extrêmement résistant. "La force de traction produite est presque cent fois supérieure à celle obtenue avec des câbles en acier, donc c'est possible" explique dans un communiqué Yoji Ishikawa, responsable du pôle recherche et développement d’Obayashi.

 

Avant de partir à la conquête de l’espace en ascenseur, il reste toutefois un problème à résoudre et non des moindres : la longueur des câbles. "À l'heure actuelle nous ne sommes pas encore en mesure de fabriquer des câbles assez long", admet Yoji Ishikawa. Il développe : "Nous sommes capables de produire des nanotubes de 3 cm seulement, or il nous en faut bien plus. Nous pensons être capables d'y arriver d'ici 2030".

 



Pour y parvenir, l’entreprise n’a pas hésité à mettre tous les moyens aux services de sa cause. Des universités des quatre coins du Japon travaillent actuellement sur le projet tandis que des concours sont organisés pour confronter les chercheurs et mettre en commun leurs ressources. Cependant, la réalisation ne pourra certainement se faire qu’en collaborant à l'échelle internationale. 



 

Un voyage low-cost

 

Si ce projet voit le jour, il pourrait permettre de faire voyager jusqu'à 30 personnes dans l’espace pour seulement 200 euros. Une somme assez dérisoire comparée au prix que coûte un envoi de marchandises au delà de la Terre (environ 18.000 euros par kilo).

 

Quant au voyage humain, il faut pour l'instant se tourner vers des sociétés comme Virgin Galactic pour rêver un jour partir dans l'espace et le ticket coûte la bagatelle de 250.000 dollars (environ 190.000 euros).Outre le tourisme spatial, l’ascenseur pourrait également permettre de lancer des vaisseaux directement depuis la nouvelle station spatiale, économisant ainsi de grandes quantités de carburant utilisées d’ordinaire pour dépasser la force gravitationnelle de la Terre.


En savoir plus: http://www.maxisciences.com/ascenseur-spatial/un-ascenseur-spatial-pour-voyager-en-orbite-des-2050_art33539.html
Copyright © Gentside Découverte

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:53

Monde virtuel

 

"Ainsi soit-il..." si loin des hypothèses raisonnables ? Allons donc...

 

Cinq raisons scientifiques qui prouveraient que le monde dans lequel nous vivons n’est pas réel !

 

Et si le monde dans lequel nous vivons n’était pas réel ? Le domaine de la physique est rempli de paradoxes que les scientifiques n’arrivent pas à éclaircir. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on aborde la physique quantique, selon laquelle il serait possible que notre univers ne soit qu’une projection d’un autre. Esprit Science Métaphysiques (voir leur site : espritsciencemetaphysiques.com) nous révèle les 5 raisons scientifiques qui remettront en question votre vision de la réalité…


Ces théories scientifiques suggèrent donc qu’il est tout à fait possible que vous soyez actuellement en train de vivre dans un monde virtuel.  Certains trouveront ça fascinant tandis que d’autres seront plutôt effrayés par une telle hypothèse...

 

1. L’univers détient une vitesse maximale

 

Suivant le réalisme physique : Albert Einstein a affirmé que rien ne peut aller plus vite que la lumière se déplaçant dans le vide. Cela a toujours été considéré comme une constante universelle même si le pourquoi n’est pas très clair. Aujourd’hui, la vitesse de la lumière est une constante parce que… c’est une constante et parce que la lumière n’est pas composée de choses simples. Répondre à la question « pourquoi les choses ne peuvent-elles pas aller plus vite » par « parce que » n’est certes pas très acceptable. La lumière est moins rapide dans le verre ou dans l’eau et lorsqu’elle se déplace dans le vide, il devient compliqué d’expliquer comment une onde peut vibrer dans rien. Il n’y a aucune base physique permettant de comprendre que la lumière puisse se mouvoir dans le vide spatial.

Selon le réalisme quantique : si notre monde physique est en fait une réalité virtuelle, il est le produit d’un traitement d’informations. Ces informations font forcément partie d'un ensemble fini, ce qui veut dire que le traitement qui les modifie est lui aussi un processus qui a ses limites. Notre monde s’actualise donc selon un rythme défini. Les processeurs de nos super ordinateurs peuvent aujourd'hui actualiser le résultat de leur traitement 10 millions de milliards de fois par seconde. Notre univers le fait des milliards de fois plus vite mais le principe reste identique. De même qu’une image sur un écran, composée de points minuscules appelés pixels, possède un rythme d’actualisation, notre monde possède une longueur de Planck et un temps de Planck. Dans ce vaste système, la vitesse de la lumière est la vitesse maximale car le réseau ne peut pas transmettre quoi que ce soit plus vite qu’un pixel par cycle… pour reprendre notre exemple.

 

2. Le temps est malléable

 

 

Suivant le réalisme physique : dans le paradoxe des jumeaux d’Einstein, l’un des deux jeunes gens voyage à bord d'une fusée à une vitesse proche de celle de la lumière et revient une année plus tard pour retrouver son frère âgé par exemple de 80 ans. Aucun des deux ne savait que leurs temps de référence s’écoulaient différemment mais la vie de l’un d’eux est pourtant presque terminée alors que celle de l’autre vient de commencer. Cela semble impossible dans notre réalité objective mais le temps ralentit vraiment pour des particules lancées à très grande vitesse dans des accélérateurs prévus à cet effet. Dans les années 70, des scientifiques ont fait voyager des horloges atomiques à bord d'avions faisant le tour du monde pour bien vérifier qu'au retour elles retardaient par rapport à celles restées au sol. Mais comment le temps lui-même peut-il être modifié ?

Selon le réalisme quantique : une réalité virtuelle présuppose que le temps l’est aussi et qu’un cycle de traitement d’informations est représenté par une certaine durée. Tous les passionnés de jeux vidéo savent que, lorsque l’ordinateur est occupé, l’écran se modifie plus lentement. De la même façon, le temps ralentit en fonction de la vitesse (ou lorsque l’on se trouve près de corps très massifs, comme les trous noirs), suggérant que tout ceci est virtuel. Le jumeau sur la fusée n’a vieilli que d’un an car c’est tout ce que le système a pu traiter à cette allure.

 

3. L’espace se courbe

 

 

Suivant la réalité physique : si l’on se réfère à la théorie de la relativité d’Einstein, le Soleil garde la Terre en orbite en courbant l’espace autour d’elle. Mais comment l’espace lui-même peut-il se courber ? Par définition, l’espace peut se courber uniquement s’il existe dans un autre espace (ce qui peut nous amener à une régression infinie). Si la matière existe dans un espace vide, il est impossible pour ce vide de bouger (ou de se courber).

Selon le réalisme quantique : un ordinateur inoccupé ne l’est jamais vraiment mais fait tourner un programme « d'oisiveté » (idle program), ce qui pourrait être la même chose pour notre univers. Dans l’effet Casimir, par exemple, le vide exerce une pression entre deux assiettes plates proches l’une de l’autre. La physique actuelle nous dit que des particules virtuelles apparaissent de nulle part pour créer cet effet mais en réalité quantique le vide spatial est plein de traitements produisant le même effet. L’espace vu comme un réseau d’informations peut donc présenter un monde en 3 dimensions capable de se courber.

 

4. L’univers contient  de la matière noire et de l’énergie sombre

 

 

Suivant le réalisme physique : la physique actuelle décrit la matière que nous connaissons, mais l’univers possède aussi 5 fois plus de quelque chose, un quelque chose que l’on appelle matière noire. Cette matière peut être assimilée à un halo autour d’un trou noir situé au centre de notre galaxie et qui maintient nos étoiles ensemble de manière plus étroite que ce que permet normalement la gravité. Cette matière est invisible à nos yeux et ce n’est pas non plus de l’antimatière puisqu’elle ne possède pas de signature de rayons gamma. Ce n’est pas non plus un trou noir étant donné qu’il n’y existe pas d’effet de lentille gravitationnelle. Cependant, sans elle, les étoiles formant notre galaxie s’éloigneraient dans le chaos le plus total.

Aucune particule connue ne peut expliquer la présence de la matière noire. Des particules théoriques connues sous le nom de particules massives agissant faiblement ont été proposées, mais aucune n’a été réellement trouvée. De plus, 70 % de l’univers est composé d’énergie sombre que la physique ne peut pas expliquer non plus. Cette énergie peut être comparée à une sorte de gravité négative, un effet se propageant à travers l’espace en repoussant les choses et par conséquent en participant à l’expansion de l’univers. Sa force n’a jamais réellement changé alors que quelque chose qui s’étend devrait logiquement s’affaiblir. Si cela était une propriété inhérente à l’espace, cela devrait augmenter au fur et à mesure que l’espace s’étend. Actuellement, personne ne sait vraiment ce que c’est.

Selon le réalisme quantique : si l’espace vide est représenté par une transmission d’informations « oisives », ce n’est pas rien, juste quelque chose qui dit que ce n’est rien. Et si cela s’étend, c’est que de l'espace est ajouté tout le temps. De nouveaux points de traitements, par définition, reçoivent mais ne renvoient rien pendant leur premier cycle. Ils absorbent mais n’émettent pas, exactement comme l’effet négatif que nous appelons l’énergie sombre. Si de l'espace est ajouté de manière constante, l’effet ne changera pas en fonction du temps, donc l’énergie sombre est créée par la création d’espace. Ce modèle attribue également de la matière sombre à la lumière en orbite autour d’un trou noir. Cela est représenté par un halo car la lumière trop proche d’un trou noir est attirée à l'intérieur alors que la lumière plus éloignée peut s’échapper de l’orbite. Le réalisme quantique stipule qu’aucune particule ne sera jamais trouvée pour expliquer la matière noire et l’énergie sombre.

 

5. Le phénomène d’intrication quantique existe

 

 

Suivant le réalisme physique : si un atome de césium émet 2 photons dans des directions opposées, la théorie quantique les « emmêle ». De cette manière, si l’un d’entre eux tourne vers le haut, l’autre tournera vers le bas. Mais si l’un le fait de manière aléatoire, comment l’autre peut-il faire exactement la même chose à l'envers, quelle que soit la distance qui les sépare ? D’après Einstein, la rotation (le spin) d’un photon définissant instantanément la rotation (le spin) de l’autre, n’importe où dans l’univers, est une action étrange. La vérification de ce phénomène a été réalisée via l’une des expériences les plus rigoureuses qui soient, considérée comme le test ultime de notre réalité. Encore une fois, la théorie quantique avait raison.

Le fait d'examiner un des photons emmêlés (intriqués) cause bien un mouvement de rotation opposé à l'autre photon, même s’il est trop loin pour qu’un signal se déplaçant à la vitesse de la lumière puisse transmettre l'information. On pourrait supposer que la Nature conserve ce mouvement en créant un photon à spin vers le haut et un à spin vers le bas dès le début mais l'hypothèse se révèle trop compliquée. La nature laisse donc bien les photons tourner à leur façon, selon une direction aléatoire, et lorsque le spin de l’un est mesuré, le spin de l’autre prend automatiquement le sens opposé, même si c’est impossible physiquement parlant.

Selon le réalisme quantique : deux photons s’emmêlent lorsque leurs programmes de traitement respectifs fusionnent pour traiter deux points conjointement. Si l’un des programmes fait tourner vers le haut et l’autre vers le bas, leur fusion déplace deux pixels (pour reprendre notre exemple), peu importe où ils se trouvent. Cette réallocation de code ignore la distance puisque le processeur n’a pas besoin d’aller sur le pixel pour le modifier, même pour un écran aussi grand que notre univers. Le modèle standard de physique implique 61 particules fondamentales avec une masse et une charge bien définies. Si tout cela était une machine, quelqu’un devrait définir à la main deux douzaines de boutons juste pour l’allumer. Elle nécessiterait également 5 champs invisibles pour faire apparaître 14 particules virtuelles avec 16 charges différentes pour fonctionner. Même après tout cela, le modèle standard ne peut pas expliquer la gravité, la stabilité des protons, l’antimatière, les quarks, la masse des neutrinos ou encore les problèmes liés au caractère aléatoire de la physique quantique. Aucune particule ne peut expliquer l’énergie sombre ou la matière noire qui compose l'essentiel de notre univers.

 

 

 


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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 15:24

Professeur Liévin

 

"Mon amour à Pompéi" : juste un roman un peu loufoque ou un récit carrément prémonitoire, annonciateur de découvertes à venir ? Quand la réalité rattrape la fiction ! 

 

In a paper published in the journal Physical Review X, Professor Howard Wiseman and Dr Michael Hall from Griffith's Centre for Quantum Dynamics, and Dr Dirk-Andre Deckert from the University of California, take interacting parallel worlds out of the realm of science fiction and into that of hard science.

The team proposes that parallel universes really exist, and that they interact. That is, rather than evolving independently, nearby worlds influence one another by a subtle force of repulsion. They show that such an interaction could explain everything that is bizarre about quantum mechanics.

Quantum theory is needed to explain how the universe works at the microscopic scale, and is believed to apply to all matter. But it is notoriously difficult to fathom, exhibiting weird phenomena which seem to violate the laws of cause and effect.

As the eminent American theoretical physicist Richard Feynman once noted: "I think I can safely say that nobody understands quantum mechanics."

However, the "Many-Interacting Worlds" approach developed at Griffith University provides a new and daring perspective on this baffling field.

"The idea of parallel universes in quantum mechanics has been around since 1957," says Professor Wiseman.

"In the well-known "Many-Worlds Interpretation," each universe branches into a bunch of new universes every time a quantum measurement is made. All possibilities are therefore realised -- in some universes the dinosaur-killing asteroid missed Earth. In others, Australia was colonised by the Portuguese.

"But critics question the reality of these other universes, since they do not influence our universe at all. On this score, our "Many Interacting Worlds" approach is completely different, as its name implies."

Professor Wiseman and his colleagues propose that:

       The universe we experience is just one of a gigantic number of worlds. Some are almost identical to ours while most are very different;

       All of these worlds are equally real, exist continuously through time, and possess precisely defined properties;

       All quantum phenomena arise from a universal force of repulsion between 'nearby' (i.e. similar) worlds which tends to make them more dissimilar.

Dr Hall says the "Many-Interacting Worlds" theory may even create the extraordinary possibility of testing for the existence of other worlds.

"The beauty of our approach is that if there is just one world our theory reduces to Newtonian mechanics, while if there is a gigantic number of worlds it reproduces quantum mechanics," he says.

"In between it predicts something new that is neither Newton's theory nor quantum theory.

"We also believe that, in providing a new mental picture of quantum effects, it will be useful in planning experiments to test and exploit quantum phenomena."

The ability to approximate quantum evolution using a finite number of worlds could have significant ramifications in molecular dynamics, which is important for understanding chemical reactions and the action of drugs.

Professor Bill Poirier, Distinguished Professor of Chemistry at Texas Tech University, has observed: "These are great ideas, not only conceptually, but also with regard to the new numerical breakthroughs they are almost certain to engender."


Story Source:

The above story is based on materials provided by Griffith University. Note: Materials may be edited for content and length.


Journal Reference:

Michael J. W. Hall, Dirk-André Deckert, Howard M. Wiseman. Quantum Phenomena Modeled by Interactions between Many Classical Worlds. Physical Review X, 2014; 4 (4) DOI: 10.1103/PhysRevX.4.041013

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 17:47

couverture ainsi soit-il

 

 

Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre.  

 

Jorge Luis Borges

 

 

« Ainsi soit-il » est un roman d’anticipation où l'on voit peu à peu les principaux protagonistes de l’histoire découvrir la vraie nature de leur réalité. Qui, pour aussi dérangeant que cela puisse paraître, pourrait bien en fin de compte être notre réalité...

Une incroyable révélation. La quatrième grande frustration de l’humanité !

 

 

Notre univers pourrait-il être le "hobby" de quelqu'un ? Notre vie pourrait-elle être sous contrôle total d'une puissance ou d'une intelligence informatique ?

 

Selon Nick Bostrom, philosophe à l’université d’Oxford, il est mathématiquement concevable que nous puissions vivre au sein d’une simulation informatique.

      

Le docteur Bostrom suppose que les avancées technologiques pourraient permettre la création d’ordinateurs avec plus de puissance de traitement que l’ensemble des esprits humains rassemblés. Les humains, ou « posthumains », pourraient alors utiliser une « simulation d’ancêtres » et créer des mondes virtuels habités par des personnes virtuelles avec un développement automatique et complet de leurs systèmes nerveux.

 

Si notre civilisation vit suffisamment longtemps pour développer ce concept et si les posthumains lancent ces simulations pour des recherches ou par loisir, le nombre d’ancêtres virtuels serait bien plus important que le nombre d’ancêtres réels. Les chances pour un individu de vivre dans un monde virtuel sont donc très importantes.

 

Il est impossible pour ces ancêtres (nous ?) de savoir exactement s'ils sont virtuels ou réels car, entre ces deux situations, les signes, les sentiments et les expériences sont impossibles à distinguer.

 

Cette idée est perturbante. Penser que l’univers pourrait être créé à partir d’un ordinateur appartenant à un Geek du futur... Cela aurait toutefois le mérite de répondre à une question théologique fondamentale : pourquoi Dieu autorise-t-il tant de haine dans le monde ? Pour les mêmes raisons que nous autorisons la peste et les raz de marée dans nos jeux... La paix, c’est ennuyeux ! :)

 

 

Au-delà de l'intérêt présenté par une histoire que l'auteur a voulu captivante, le roman pose des questions troublantes sur les conséquences à attendre de la puissance exponentielle des machines...

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:47

10

 

 

Croire tout découvert est une erreur profonde :
       C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde...

 

Pour les amateurs de voyages temporels, en attendant qu'ils deviennent réalité :

 

Le projet Rome Reborn a récemment dévoilé un aperçu de la dernière version de son modèle numérique 3D de la Rome antique : Rome Reborn 2.1 : A View of the Current State of the Model (October 2010). La vidéo propose un survol virtuel d’environ 7 minutes au-dessus de la Ville éternelle à l’apogée de son développement urbain dans l’Antiquité (vers 320 ap. J.-C.).

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 16:04

pompei-drame

 

"Mon amour à Pompéi" n'est pas publié depuis longtemps. On m'a pourtant déjà assez souvent demandé pourquoi j'avais choisi de situer l'essentiel des péripéties de mon roman dans cette ville plutôt que dans une autre. Après tout, un candidat au voyage temporel n'avait que l'embarras du choix ! Alors, pourquoi Pompéi ?

 

Pour des raisons qui tiennent à la rigueur que l'écrivain doit selon moi à ses lecteurs. Et par conséquent à la "crédibilité" de la fiction qu'il a choisi de développer. Car il me paraît plus facile d'adhérer à une histoire lorsqu'elle se déroule sur un fond historique riche de détails authentiques. Et avec Pompéi, il me semblait beaucoup plus facile d'atteindre cet objectif.

 

Parce que l'on en sait plus en effet sur cette ville de l'antiquité que sur n'importe quel autre endroit "perdu dans la nuit des temps". Parce que l'exhumation des ruines de Pompéi a révélé au monde stupéfait un véritable "instantané" de la vie sous l'empire romain. Et il est à peine exagéré de prétendre que, à condition de n'être pas perdu dans le flot des touristes, la visite des ruines de la cité donne la curieuse impression de réellement se promener dans ce petit coin du passé...

 

Il s'agissait donc pour moi d'asseoir mon récit sur une base historique et scientifique aussi rigoureuse que possible. 

 

Pour la partie historique, on l'aura compris, les références ne manquaient pas sur la toile, et des ouvrages comme "La vie quotidienne à Pompéi" de Robert Etienne, "Vies des douze Césars" de Suétone,   et "La Rome des Flaviens" de Catherine Salles m'ont fourni un abondant matériau...

 

herculanum-1

 

Enfin, pour votre émerveillement, Pompéi comme si vous y étiez...

 

POMPEI - Hier et Aujourd'hui :

 

http://michel.clement10.perso.sfr.fr/pompei/index.html

 

Voilà (brièvement !) pour la partie historique… Il ne vous reste plus qu’à aller aux renseignements sur la toile ou, mieux, à lire mon livre pour en apprendre bien davantage !

Pour ce qui concerne le domaine scientifique, j’ai déjà effleuré le sujet dans la page « Réflexions sur mon second roman » (voir ci-contre). Et les phénomènes étranges observés en physique quantique, ainsi que leurs surprenantes interprétations, sont présentés de façon très informelle au chapitre 2 de mon roman (lorsque le juge Roland Lévêque reçoit le professeur Jacques Liévin dans son cabinet).

Je m’abstiendrai de revenir ici sur la célèbre expérience dite « des fentes de Young », décrite en détails dans tous les ouvrages de vulgarisation ainsi que sur un grand nombre de sites web, et qui permet de se convaincre de la réalité de ces « états quantiques » qui se « superposent » jusqu’à ce que l’observation du résultat de l’expérience force en quelque sorte la nature à choisir entre plusieurs éventualités (la fameuse « réduction du vecteur d’état »).

Enfin, ce qui précède correspondant au paradigme classique adopté par un grand nombre de théoriciens ! Mais pas par tous…

L’interprétation dite des « mondes multiples », qui suscita au début pas mal de haussements d’épaules dans la communauté scientifique, serait en train de faire un retour en force.  Et les récents et spectaculaires progrès des chercheurs qui travaillent à l’élaboration d’un ordinateur quantique  pourraient y être pour quelque chose.

Le mieux est sans aucun doute de renvoyer le lecteur au chapitre 9 de l’ouvrage déjà cité : « L'étoffe de la réalité », de David Deutsch. L’auteur y développe l’hypothèse de l’exécution de l’algorithme de Shor (quelques milliers d’instructions…) sur un ordinateur quantique pour la factorisation d’un nombre de 250 chiffres.

On découvrira d’abord avec effarement que factoriser aujourd’hui un tel nombre en utilisant la meilleure méthode connue lancerait un processus qui prendrait plus d’un million d’années avec un réseau d’un million d’ordinateurs classiques !!!  D’ordinateurs classiques

Mais l’avènement de l’ordinateur quantique risque bientôt de changer la donne. Et pas qu’un peu. Car pour résoudre le même problème (la factorisation d’un nombre de 250 chiffres), l’algorithme de Shor lancerait 10500 calculs identiques (vous avez bien lu) en parallèle ! Ce qui signifierait en réalité quelques milliers d’opérations arithmétiques seulement, mais dans chacun des 10500 univers qui participeraient au calcul en interférant ensemble…

Ce calcul n’a certes pas encore été fait. Mais le principe en a déjà été validé sur des plateformes matérielles  encore rudimentaires et il apparaît que la disponibilité d’un calculateur quantique apte à factoriser un nombre de 250 chiffres  n’est qu’une question de temps. 

Dans ce même chapitre, David Deutsch invite le lecteur à réfléchir sur les conséquences, au niveau paradigmatique, de ce qui vient d’être présenté, en le mettant au défit d’expliquer comment peut bien fonctionner l’algorithme de Shor sans impliquer l’existence de ce que l’on appelle le « multivers ».

Car lorsque cet algorithme se sera exécuté en utilisant 10500 fois la puissance de calcul de la plateforme matérielle posée sur votre bureau, « où » diable aura été factorisé notre fameux nombre ? Sachant qu’il n’existe « que » 1080 atomes dans tout l’univers visible, un nombre minuscule si on le compare à 10500

Si donc, comme le fait valoir David Deutsch, toute la réalité physique se bornait à notre univers visible, elle serait très loin de pouvoir offrir les ressources nécessaires à la factorisation d’un tel nombre !

 

Pour les curieux, voir la vidéo du "Dr Quantum"... C'est édifiant et rigolo !

 

http://www.dailymotion.com/video/xekxga_dr-quantum-la-fente-de-young_lifestyle

 

 

En guise de conclusion :

 

Comme  je le laissais entendre dans mon interview (voir premier article publié), un bon roman de science-fiction doit certes d'abord divertir ! Mais aussi selon moi - surtout s'il s'agit de ce qu'il est convenu d'appeler de la "hard fiction" - faire travailler l'intellect. Amener le lecteur à réfléchir sur de possibles conséquences entraînées par l'utilisation d'une technologie encore futuriste mais qui pourrait après tout se trouver un jour à notre portée. Technologie souvent associée à la validation par l'expérience de théories d'avant garde très sérieuses mais parfois considérées comme "fumeuses" ou comme relevant de simples conjectures...

 

On ne s'étonnera donc pas si, dans mes romans, je m'arrange pour présenter au lecteur  les résultats auxquels pourraient conduire la mise en pratique de certaines théories scientifiques si elles se trouvaient confirmées par la réalité des faits. En imaginant bien sûr qu'elles le sont !Ainsi, dans "Mon amour à Pompéi", la validité de la théorie des "mondes multiples" (hypothèse très sérieuse...) se trouve-t-elle confirmée par l'interférence accidentelle entre deux univers parallèles (ici commence la fiction !), permettant du même coup d'envisager les transferts temporels...

 

A ne pas trop prendre au sérieux, donc, pas plus que le réductionnisme matérialiste du professeur Jacques Liévin ! Mais bon...  Qui pourrait jurer sans la moindre crainte de se tromper que tout ceci restera éternellement du domaine de la science-fiction ? 

 

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 15:40

 

livre2

 

Remarque préliminaire : Ne surtout pas hésiter à cliquer sur les liens ci-contre (en haut, à gauche) !

 

Horrifié par ce qu’a été jusqu’alors l’histoire de l’humanité et de plus en plus inquiet de ce que l’avenir peut nous réserver, qui n’a jamais rêvé qu’il soit un jour possible de changer définitivement l’espèce afin de réorienter son futur ? Pour le meilleur, bien entendu !

 

Nul ne peut évidemment prédire les moyens dont nous pourrions disposer, d’ici un siècle ou deux, pour atteindre cet objectif (si nous devions en décider ainsi). Mais comme l’affirment d’illustres penseurs (Paul D. MacLean, Henri Laborit, Arthur Koestler), la toute première étape sera d’ouvrir les yeux sur notre vraie nature. Sans passion ni parti-pris.

 

Il existe d’ailleurs d’ores et déjà des communautés d’humanistes convaincus (Hôdo,…) proclamant que tout progrès de société ne peut être durable qu'en passant par la compréhension et la maîtrise de nos instincts biologiques commandés par notre cerveau.

 

« Tout comme l’astrophysicien observe les étoiles sans les juger, le projet Hôdo est l’observation et la compréhension de l’humain, sans jugement ni valeur. Ou plutôt, plus précisément, plus humblement, en comprenant qu’il s’agit de son jugement et de ses valeurs, et non pas d’une valeur universelle. Être une poussière d'étoiles n'est ni désolant, ni glorieux ».

 

Mon premier roman tente de s’inspirer de cette réflexion !

 

cerveautriuniquebis

 

La théorie du cerveau tri-unique représente trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine : un cerveau reptilien, puis un cerveau paléo-mammalien (apparenté au cerveau limbique) et enfin un cerveau néo-mammalien (apparenté au néocortex).

 

 

http://web2.uqat.ca/profu/textes/theorie/impuls3_3cerveaux.htm

 

 

« Comment espérer qu'un jour l'Homme que nous portons tous en nous puisse se dégager de l'animal que nous portons également si jamais on ne lui dit comment fonctionne cette admirable mécanique que représente son système nerveux ? Comment espérer voir disparaître l'agressivité destructrice, la haine, la violence et la guerre ? N'est-il pas indispensable de lui montrer combien aux yeux de la science peuvent paraître mesquins et ridicules les sentiments qu'on lui a appris à considérer souvent comme les plus nobles sans lui dire que c'est seulement parce qu'ils sont les plus utiles à la conservation des groupes et des classes sociales, alors que l'imagination créatrice, propriété fondamentale et caractéristique de son cerveau, n'est le plus souvent, c'est le moins qu'on puisse dire, absolument pas exigée pour faire un honnête homme et un bon citoyen. »

 

Henri Laborit (1914-1995), L'agressivité détournée.

 

 

 

« La cruauté et la démence caractérisent notre espèce depuis ses origines. Il est probable qu'un accident, au cours de l'évolution, leur a donné la prééminence. L'évolution a commis plus d'une erreur : il n'y a rien de surprenant à se demander si l'homme n'est pas victime d'un vice de construction qui le prédisposerait au meurtre et au suicide. »

 

Arthur Koestler (1905 – 1983), Le cheval dans la locomotive. 

 

 

Arthur Koestler critique les doctrines officielles en matière d'évolution et de psychologie et propose une méthode neuve pour aborder l'ensemble des problèmes humains, aboutissant à une théorie dont tous les aspects concernent les questions les plus graves de notre temps. Une hypothèse s'en dégage, appuyée sur les données de la neurologie : la croissance extraordinairement rapide du cerveau humain serait responsable d'un dangereux défaut de coordination entre les structures anciennes et les structures récentes de ce cerveau, d'où un divorce quasi permanent de l'émotion et de la raison. Ainsi s'expliqueraient les tendances paranoïaques qui n'ont cessé de se manifester tout au long de l'histoire... Diagnostic terrifiant. Existe-t-il un remède ? Il peut y en avoir un, pense Arthur Koestler : les hommes le trouveront s'ils deviennent lucides.

 

 

 

Alors, pourquoi pas ? Comme l'évoquent Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin  sur la page de présentation de leur excellent site "Automates Intelligents" :

"La fin du XXe siècle et le début du XXIe annoncent, pensons-nous, d'immenses changements dans la façon dont l'espèce humaine pourra agir sur le monde, y compris sur elle-même, et consécutivement sur la conscience qu'elle aura, et de ce monde, et d'elle-même. Ces changements, sauf accident, prendront toute leur portée dès les premières décennies du siècle actuel, sans pour autant cesser de se manifester, en accélération constante, dans les décennies suivantes. Ceci veut dire qu'un enfant âgé aujourd'hui d'une dizaine d'années pourra à la fin de sa vie jeter sur les conceptions que nous avons encore aujourd'hui de l'univers et des hommes le même regard curieux mais globalement incompréhensif que le regard que nous portons sur le monde féodal ou antique."

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:01

quelediable

 

Pseudo ou nom réel ?

 

Pseudo (juste par souci de discrétion)… En fait tout simplement un anagramme. On verse toutes les lettres de mon vrai nom dans un shaker et on mélange bien avant de servir…

 


Où habites-tu ? Explique…

 

A la périphérie de Toulouse. Mais je suis originaire du Dauphiné-Savoie et seules les contraintes du travail m’ont amené à m’installer ici en 85 (nous sommes en 2012, ça commence à faire un bail !)

 


Une famille, des enfants…

 

Une femme (ma première relectrice et inspiratrice, plutôt exigeante…) et une fille de 30 ans, prof d’histoire-géo.

 


Sucré ou salé ?

 

Ça dépend… Pour le sucre j’aime bien, mais mon médecin m’a recommandé de mettre la pédale douce !

 


Que fais-tu dans la vie ? Explique…

 

Depuis récemment à la retraite après une carrière sans à-coup dans l’industrie aéronautique.

 


Quand as-tu commencé à écrire et pourquoi ?

 

Le jour même où, pour la première fois (voici bientôt quatre ans déjà), je n’ai pas eu à me lever pour aller au travail. Parce que j’avais besoin d’un projet pour m’occuper, et comme je pensais depuis longtemps écrire un roman de science-fiction...

 


As-tu déjà publié ? Et quoi ? Quel genre ?

 

Oui, assez récemment, chez Chloé des Lys : un roman d’anticipation.

 

« Que le Diable nous emporte… » (deux tomes) raconte l’histoire d’hommes et de femmes contraints de quitter définitivement la Terre pour aller coloniser une exo-planète. Loin, très loin dans le temps et dans l’espace. Et le récit de ce qu’il advient de leurs descendants. Avec un peu de poésie et un zeste d’humour pour faire passer le pessimisme de l’auteur…

 

J'ai essayé (on verra bien…) de concevoir cet ouvrage pour qu’il puisse offrir deux niveaux de lecture. Un récit que l’on doit pouvoir lire comme un simple roman d'aventure mais qui adresse « en filigrane » les problèmes éternels liés à la condition humaine.

 

Ce qui me paraît appréciable avec la science-fiction, c’est que l’on peut tout imaginer ou presque, à condition selon moi que les lecteurs ne trouvent pas ça totalement inconcevable !

 


As-tu déjà remporté des prix ou obtenu une reconnaissance quelconque ?

 

Les félicitations de mon employeur pour mes qualités rédactionnelles !!!

 

 
Pourquoi Chloé des Lys ?

 

Chloé « délice » : le seul éditeur (bon, j’en ai contacté six…) à ne pas m’avoir renvoyé mon manuscrit sans avoir pris la peine de le lire (impression n’engageant que l’auteur).

 

Les membres du comité de lecture CDL, eux, corrigent même  les fautes d’orthographe !

 


Quel ouvrage publies-tu aujourd'hui ? Quel genre ?

 

 

Le manuscrit de mon second roman, « Mon amour à Pompéi » (un voyage temporel au premier siècle de l'ère chrétienne), a été accepté par le comité de lecture CDL en juillet dernier. Après approbation de la couverture (réalisation confiée aux illustratrices de Chloé des Lys), j'ai terminé les ultimes corrections de la maquette textuelle pour une publication vers le début de l'été... 

 

 

Comment fais-tu pour essayer de te faire connaître ?

 

Ça, il va falloir que j’apprenne…

 


Projets pour la suite ?

 

Eh bien... Je me suis assez récemment attelé à un troisième ouvrage qui constitue plus ou moins une suite du premier (retour donc au roman d’anticipation).

 


Pourquoi écris-tu et comment ?

 

Pourquoi ?

 

Pour m’occuper, et parce que j’aime évidemment écrire (donc pour me faire plaisir). Et pour tenter (entre autres choses) de promouvoir une autre science-fiction, plus « humaniste », sans l’hémoglobine habituelle, la techno délirante ou les extraterrestres plus ou moins anthropomorphiques...

 

Pour essayer enfin de faire passer quelques « messages » à travers ces récits imaginaires ! (Mais je crois bien que le réel dépasse presque toujours ce que nous pouvons imaginer…)

 

Un « bon » bouquin de science-fiction doit évidemment distraire le lecteur en lui permettant de s’évader de son quotidien. C’est sa première vocation ! Mais il doit aussi selon moi « titiller » un peu l’intellect. Amener par exemple à réfléchir aux possibles conséquences, surtout sur le plan social, du développement de certaines technologies ou de l’exploitation incontrôlée des découvertes scientifiques. 

 

Sans trop « délirer » si possible, en restant dans le vraisemblable tout en sachant faire preuve de suffisamment d’originalité.  Introduire du nouveau sans tomber dans l’excès. Faire preuve d’imagination sans verser dans la facilité (les torrents d’hémoglobine ou les extraterrestres aux pouvoirs extraordinaires…)

 

A la limite, à travers divers récits plus ou moins probables, amener à une réflexion sur l’avenir de l’homme…

 

 

Comment ?

 

Confortablement installé devant mon PC, avec mon chat (mon plus proche collaborateur après mon épouse) ronronnant près du clavier !…

 


Tes influences, tes maîtres, tes coups de cœur en littérature, cinéma, peinture, musique…

 

Au rayon science-fiction : Isaac Asimov (Fondation…), Arthur Clarke (la série des Rama : pas mal…), Greg Egan, Peter Hamilton, Stephen Baxter, et bien d’autres…

 

Sans oublier Michael Crichton : l’ADN du dinosaure récupéré sur le moustique prisonnier de l’ambre, dans Jurassic Park, il fallait y penser… Même si certains scientifiques en avaient probablement rêvé avant lui !

 

Est-il besoin par ailleurs de citer Steven Spielberg comme un de mes cinéastes favoris ?

 

Pour leurs ouvrages de vulgarisation (flirtant souvent avec la philosophie) et parce que j’aime « cogiter », j’apprécie beaucoup Carl Sagan (pour Contact, aussi !), Roger Penrose, Fritjof Capra (Le Tao de la physique !), Richard Dawkins, David Deutsch (L’étoffe de la réalité : incontournable selon moi…), Brian Green et Trinh Xuan Thuan. 

 

Et puis, sources d’inspiration non négligeables de mon premier roman, quelques ouvrages « fondateurs » sur la nature de l’homme et la théorie de « ses trois cerveaux », Arthur Koestler pour ne citer que lui (Les somnambules, le Cri d’Archimède, Le Cheval dans la Locomotive…)

 

En musique : rien que du classique (Mozart est peut-être mon préféré, suivi de près par les compositeurs russes : Tchaïkovsky, Borodine, Rachmaninoff,…)

 

En peinture : les maîtres flamands…

 

Pour la poésie : Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, François Villon,…

 


Tes hobbys ? Musique, dessin, peinture…

 

Marche, lecture, écriture, voyages

 


As-tu un blog ou un site ? Adresse… qu’y proposes-tu ?

 

Oui, oui, le voilà, c'est tout récent ! Je compte y présenter mes livres et recueillir les avis de mes lecteurs...

 


Qu’est-ce qui te fout en rogne ?

 

Laissons tomber l’actualité, un peu plus déprimante chaque jour…

 

Pour le reste, voyons voir… Disons que ceux qui font profession de tout savoir sans avoir jamais pris la peine de s’informer sérieusement ont tendance à m’énerver un peu…

 

« En rogne », c’est quand même très exagéré !

 


Un souhait ?

 

Être lu et continuer à avoir un peu d’inspiration !

 


Quelle est la question la plus stupide qu’on pourrait te poser ?

 

Des questions « stupides » (mais attention aux jugements hâtifs…), il pourrait sans doute y en avoir beaucoup et j’ai un peu de mal à en imaginer une qui serait plus stupide que toutes les autres…

 

En tant qu’auteur de science-fiction, peut-être celle-ci : « à quoi sert-il d’essayer d’imaginer ce que pourrait être le futur ? »

 

Seulement selon ce point de vue, répétons-le !

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